Mon "pourquoi un syndicat"

De CA-VA CLUB
Version du 10 mars 2017 à 08:24 par Sysop (discuter | contributions)

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Je suis le "papymultipreneur" à l'origine du CA-VA.CLUB. J'ai longtemps tenté d'envisager un "syndicat collaboratif" des micro-etreprises avec une certaine écoute (en ...1988, une Région m'a même proposé de grands bureaux gratuits). Mais cela a butté sur le fait que le syndicat m'aurait pris bien plus de temps que ma micro-entreprise, sauf à me transformer en PME.


Aujourd'hui, le temps a passé : j'ai quitté la "vie active" de producteur cotisant, pour rentrer dans ce qui est bien plus prenant : la "vie post-active" de retraité-contributeur.

Le métier est le même, mais la différence est d'ampleur.

Le but n'est plus de gagner sa vie (on a investi pour être rentier de soi-même), ni de faire tourner/pouvoir vendre son entreprise, mais de mettre et maintenir son "épigémnème" en bon ordre.

L'épigémnème, qu'es aquo ?
Le mnème est l'ensemble des traces mémorielles d'une personne, dune entreprise, d'une civilisation. Le "gé" est ici pour la mécanique genicielle (projet, informatique, multimatique, cobotique, etc.) qui la fait tourner/évoluer. L'"épi" est ce que l'on découvre actuellement dans l'épigénome qui fait la même chose dans la nature : le momentum d'entrepreneur qui fait évoluer les choses.

En tant que sénior on doit le garder en bon ordre opérationnel pour sa bonne poursuite, en cas de "quoi que ce soit" (faillite des retraites, maladies, tutelles, décès; etc.). Car il ne s'agit plus de faire la paye à la fin du mois pour des employés, mais d'aider d'autres (épouse, enfants, étudiants, créateurs, etc.) de se la faire à eux mèmes et de continuer. Tout en continuant à assurer sa gestion administrative, juridique et financière, comme avant. Mais sans aide appropriée.


Cela renverse beaucoup de priorités, de conceptions.

  • J'en ai appris que la gouvernance devient résiliance (la coordination des facteurs de résilience) personnelle.
  • L'outil de production premier est son cerveau, soutenu par un somatique qui survit,
  • dans un cadre de vie ad hoc à la production intellectuelle et un accès roboratif au savoir que j'appelle le livisaire, lieu de vie et de savoir à intégration de ressources internes (tout à domicile).

L'émergence économique du 3e âge (22% de la population) est dite "silver économie" : la première des conséquences est l'émergence de silver arnaques vis à vis de cette économie. Il faut organiser sa résilance (c'est une entreprise soit de survie personnelle, soit une sénior entreprise de contribution d'expérience et de projets) :

(1) sa résiliance à l'arnaque (à commencer malheureusement par l"avocarnaque", résultant de la prolifération des cas et - bien que Valls ait finalement bien travaillé - de l'absence de code de la séniorité),
(2) sa résiliance à l'incompétence des prétentieux (j'ai beaucoup de respects et d'intérêt pour les "tâcherons") que les séniors ont appris à reconnaître et qualifier au bout de 40 ans d'expérience
(3) sa resilliance aux coûts commerciaux : les séniors savent ce qu'ils veulent, avec qui travailler et pourquoi. Il n'y a rien à leur vendre : ce sont eux qui choisissent ou non d'acheter et à qui. Un vendeur leur est du temps perdu.

Les Séniors de sont pas dupes de la "déontologie" effarouchée favorable à la machine à glinglin des avocats, comptables, conseils. Ils ont mis 40 ans à savoir les innovations techniques qu'ils veulent. C'est pourquoi les jeunes, à encore répéter ce qu'ils ont appris de leurs profs plus que du terrain, leur paraissent parfois bien vieux et pas encore dans le coup.


Pour engager cette démarche, j'ai commencé par l'idée de ce petit "club", car bien entendu l'aspect convivialité humoristique d'entraide sympathique est au coeur d'une telle tentative. Et j'avance lentement ayant une lourde sénior entreprise au four.

  • J'ai finalement retenu une avocate et tente d'en découvrir une méthologie d'aide juridique à moindre charge (coût) et coopérante pour des gens qui savent ce qu'ils veulent.
  • J'ai ce site pour ce club, un parmi la centaine de "bliks" expériementaux pour développement du concept d'une approche cliquante efficace et pas clinquante pour portables de métro-boulot-dodoteurs.
  • J'ai pas mal de réflexion en vrac.
  • Mais je n'ai pas encore de réseau social syndical.

Rien de bien particulier, mais quelques idées. Ensuite des contacts (lents perdu au fond de mon arrière métropole montpelliéraine par les faits familiaux et du hasard), du travail et du travail.

Mais dans son fauteuil. Chez soi.