Mon "pourquoi un syndicat"

De CA-VA CLUB
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Je suis le "papymultipreneur" à l'origine du CA-VA.CLUB.

J'ai longtemps tenté d'envisager un "syndicat collaboratif" des micro-etreprises avec une certaine écoute (en ...1988, une Région m'a même proposé de grands bureaux gratuits). Mais cela a butté sur le fait que le syndicat m'aurait pris bien plus de temps que ma micro-entreprise, sauf à me transformer en PME.


Aujourd'hui, le temps a passé : j'ai quitté la "vie active" de producteur cotisant, pour rentrer, heureusement après 40 ans de préparation, dans ce qui est bien plus prenant : la "vie post-active" de retraité-contributeur.


Le métier est le même, mais la différence est d'ampleur.

Le but n'est plus de gagner sa vie (on a investi pour être rentier de soi-même), ni de faire tourner/pouvoir vendre son entreprise, mais de mettre et maintenir son "épigémnème" en bon ordre.

L'épigémnème, qu'es aquo ?
Le mnème est l'ensemble des traces mémorielles d'une personne, d'une entreprise, d'une civilisation.
Le "" est ici pour l'algorithmique du geniciel (projet, informatique, multimatique, cobotique, etc.), ce qui la fait/fera tourner/évoluer.
L'"épi" est ce que l'on découvre actuellement dans l'épigénome qui a le même rôle dans la nature : le momentum d'entrepreneur qui fait évoluer les choses et lui-même.

En tant que sénior on doit garder cet "épigémmème" en bon ordre opérationnel pour sa bonne poursuite "sans soi", en cas de "quoi que ce soit" (faillite des retraites, maladies, tutelles, décès, etc.). Car il ne s'agit plus de faire la paye à la fin du mois pour des employés, mais d'aider autrui (épouse, enfants, étudiants, créateurs, etc.) à se la faire à eux mèmes et de continuer. Tout en assurant soi-même sa gestion administrative, juridique et financière, comme avant - lorsqu'on était un "actif" - en un peu plus compliqué parfois. Et sans aide appropriée.


Cela renverse beaucoup de priorités, de conceptions.

  • J'en ai appris que la gouvernance devient résiliance (la coordination des facteurs de résilience) personnelle.
  • L'outil de production premier est son cerveau, soutenu par le somatique de sa cérébrique qui survit, (en fait il fonctionne de mieux en mieux si on s'y prend bien).
  • dans un cadre de vie ad hoc à la production intellectuelle et un accès roboratif au savoir que j'appelle le livisaire, lieu de vie et de savoir à intégration de ressources externes (le tout à domicile).


L'émergence économique du 3e âge (22% de la population) est dite "silver économie" : la première des conséquences est l'émergence connexe de silver arnaques vis à vis de cette économie. Il faut organiser sa résilance (c'est une entreprise soit de survie personnelle, soit une sénior entreprise de contribution d'expérience et de projets) :

(1) sa résiliance à l'arnaque (à commencer malheureusement par l"avocarnaque", résultant de la prolifération des cas et - bien que Valls ait finalement bien repris le travail de Clément (2006/2007) - de l'absence de code de la séniorité),
(2) sa résiliance à l'incompétence des prétentieux (j'ai beaucoup de respect et d'intérêt pour les "humbles tâcherons") que les séniors ont appris à reconnaître et qualifier au bout de 40 ans d'expérience
(3) sa resilliance aux coûts commerciaux : les séniors savent ce qu'ils veulent, avec qui travailler et pourquoi. Il n'y a rien à leur vendre : ce sont eux qui choisissent ou non d'acheter et à qui. Un vendeur leur est du temps perdu. Il leur faut des informateurs - des gens que les vendeurs ont le plus souvent écarté (en particulier en culture américaine : qu'il y est difficile de savoir "de quoi il s'agit" !).

Les Séniors de sont pas dupes de la "déontologie" effarouchée favorable à la machine à glinglin des avocats, comptables, conseils. Ils ont mis 40 ans à savoir les innovations techniques qu'ils veulent - et qui manquent ! C'est pourquoi les jeunes, ui en sont encore à répéter ce qu'ils ont appris de leurs profs plus que du terrain, leur paraissent parfois bien vieux et pas encore dans le coup.


Pour engager cette démarche, j'ai commencé par l'idée de ce petit "club", car bien entendu l'aspect convivialité humoristique d'entraide sympathique est au coeur d'une telle tentative. Et j'avance lentement ayant une lourde sénior entreprise au four.

  • J'ai finalement retenu une avocate non cybermatisée et tente d'en découvrir une méthodologie d'aide juridique à moindre charge (coût) et coopérante pour des gens qui savent ce qu'ils veulent. Qui puisse servir à des cabinet du droit des séniors dans tous les coins de France.
Patatras ... Elle appartenait à la maturité qui n'est plus dans le coup.
  • J'ai ce site pour ce club, un parmi la centaine de "bliks" expériementaux pour développement du concept d'une approche cliquante efficace du savoir, et pas clinquante de connaissances portables pour métro-boulot-dodoteurs.
  • J'ai pas mal de réflexions en vrac.
  • Mais je n'ai pas encore de réseau social syndical.
En fait je me rends compte que c'est un tout. Euclide nous a apporté le point, la règle, la droite et la pensée grecque. De Cuse le cercle, le compas, le non-algèbrique et la Renaissance. Poincaré le chaos, le complexe et nous explorons la donnée et la cobocratie (la gouvernance humaine assistée par ordinateur).

Rien de bien particulier, mais quelques idées. Ensuite des contacts (lents perdu au fond de mon arrière métropole montpelliéraine par les faits familiaux et du hasard), du travail et du travail.

Mais dans son fauteuil. Chez soi.