Le capax personnel et sociétal

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La notion de capax est nouvelle. Elle est liée à l'homéodynamique de l'univers, c'est à dire "l'unicité des divers" où "tout est lié", tout est en interligence.

Homéodynamique de l'interligence

Mise en évidence dès le 19 ème siècle par le biologiste Claude Bernard qui en a défini le concept, l’homéostasie est la capacité d’un système, qu’il soit ouvert ou fermé, à conserver son équilibre.

Claude Bernard la définissait comme la constance intérieure d’un système : un certain nombre de paramètres physico-chimiques caractérisant l’état de notre corps se doivent de rester approximativement constants. Leur variation habituelle se situe entre deux limites, inférieure et supérieure (valeurs de références) qui définissent la zone dite de viabilité ou de subsistance.

Ce phénomène d’adaptation et de régulation est un phénomène dynamique. L’ajustement des fluctuations internes se fait en permanence tout en tenant compte de l’environnement qui change constamment. l sagit donc d’un processus de recherche d’un ajustement constant plutôt que d’un point d’équilibre fixe, d’où l’apparition du concept d’homéodynamique. La vie, la réalité sont en mouvements perpétuels. Tout en préservant son individualité, en restant « le même » (homéo), chaque élement de l'univers s’adapte au changement, évolue, agit sur lui même (dynamique) dans un contexte "agorique", c'est à dire tenant compte de tous les tiers de leur interligence (le ce par quoi tout est lié).

L’homéodynamique est donc la quête de l’équilibre entre ces deux tendances, l’une à la stabilité et l’autre au changement.

Un exemple aisé à percevoir est celui des "tenségrités" architecturales ou biologiques. Leur inventeur, Richard B. Fuller décrivait comme "des ilots de contraintes dans un océan de tensions". L'univers est une tenségrité active où les contraintes individuelles sont cybernétiquement autonomes ou en influences mutuelles et les tensions s'ajustent.